Suffren (croiseur)
Suffren | |
Le Suffren en 1931. | |
Autres noms | Océan |
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Type | Croiseur |
Classe | Suffren |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | Retiré du service le |
Équipage | |
Équipage | 773 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 194 mètres |
Maître-bau | 9,1 m |
Tirant d'eau | 6,35 m |
Déplacement | 10 000 tonnes |
Port en lourd | 12 928 tonnes |
Propulsion | 3 turbines Rateau-Bretagne 8 chaudières Guyot du Temple |
Puissance | 90 000 ch |
Vitesse | 31 nœuds (57 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | coque : 60 mm pont: 25 mm tourelles : 30 mm |
Armement | 4 × 2 canons de 203 mm 8 canons de 75 mm AA 8 canons de 37 mm AA 4 × 2 mit. de 13,2 mm AA 2 × 3 TLT de 550 mm |
Rayon d'action | 4 500 milles marins (8 300 km) à 15 nœuds (28 km/h) |
Aéronefs | 2 hydravions Loire-Nieuport 130, 2 catapultes, une grue |
Pavillon | France |
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Le Suffren était un croiseur lourd de classe Suffren, ayant servi dans la Marine nationale française. Il fut, comme beaucoup d'autres navires avant lui, nommé en l'honneur du vice-amiral Pierre André de Suffren.
Historique
[modifier | modifier le code]Au début du mois de , les croiseurs Suffren, Duquesne, Tourville et Duguay-Trouin ainsi que trois contre-torpilleurs participent à l'opération Vado en représailles contre l'Italie qui avait déclaré la guerre à la France le . Plus tard en juin, le Suffren participe à une opération commune avec la Royal Navy — la dernière avant l'Armistice.
Lors de l'Armistice du 22 juin 1940, le Suffren se trouve à Alexandrie, en Égypte, en compagnie d'autres navires de guerre français. Contrairement à la situation à Mers el-Kébir, les amiraux britanniques et français, Cunningham et Godfroy, parvinrent à s'entendre. Le Suffren, comme les autres unités françaises, est interné sous contrôle britannique le , son mazout et ses munitions débarqués. Il rejoint le camp allié et il est réarmé le après avoir été modernisé.
Le , le Suffren porte secours aux survivants du Ville de Canton, torpillé au large de Beira, au Mozambique.
Henri Martin prétend que le croiseur a bombardé la ville de Haiphong en Indochine française en 1946, mais seuls 3 avisos ont participé à cette opération[1].
Il est déclassé le , devenu ponton école à Toulon, il prend alors le nom d’Océan. Durant cette époque, il sert au sein du Groupe d'école d'armes pour la formation à la lutte anti sous-marine jusqu'à l'ouverture du centre d'instruction naval de Saint-Mandrier en 1971. C'est un des derniers bâtiments français où les marins dorment encore dans des hamacs car il n'était pas équipé de couchettes.
Quatre chaloupes pour le transport des élèves de l'école, communément appelées « barcasses », constituaient sa drome. Seul un groupe électrogène de secours fonctionnait, le chauffage étant assuré par un « chaland chauffeur » accosté au ponton.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (fr) Maurice Vaïsse, L'Armée française dans la guerre d'Indochine (1946-1954) : Adaptation ou inadaptation, 2000, p. 276
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, J.-M. Roche, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Suffren heavy cruisers (1930-1932) », sur navypedia.org (consulté le )